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Cité des Énergies 2020 – Sixième newsletter de construction du bâtiment du BIAM

Publié le 17 juin 2019

« Cet investissement inscrit au Contrat de Plan État-Région 2015-2020 est financé par l'État, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Métropole Aix-Marseille Provence, le Département des Bouches du Rhône et les Fonds Européen de Développement Régional »

 

 

  

 

Chers amis, chers partenaires,

 

Le soleil fait son grand retour et nous aussi par la même occasion !

Lors de la précédente newsletter, nous nous engagions à rendre plus visible ce projet et nous avons tenu parole. Le bâtiment devient plus concret et réel chaque jour ! Un bâtiment d’avenir pour un Institut tourné vers les sciences de demain. Pour concrétiser cette vision, nous avons accueilli nombre d’entre vous sur le chantier de construction du bâtiment du BIAM, en différentes occasions (Assemblée générale, visite d’équipes, visite de direction ou de sécurité…). Lors de ces « tours de propriétaire », vous avez découvert que le projet prenait corps et vous vous êtes véritablement projetés dans vos différents espaces de bureau et de laboratoire, cloisonnement des espaces en cours oblige ! Lors de ces visites, nous avons échangé et récolté vos impressions. Nous jouons ici la carte de la transparence avec vous : ne rien vous cacher et partager les avis des différentes équipes, telle est la devise que nous avons décidé d’adopter. Merci encore aux personnes qui se sont prêtées au jeu des interviews.

L’aspect extérieur du bâtiment a bien changé depuis notre dernier numéro : la grue d’Eiffage a été démontée, mettant ainsi fin au lot Génie civil et ce sont aujourd’hui, les murs à ossature bois des façades qui apparaissent et drapent le bâtiment. Dans le même temps, il se passe bien des choses à l’intérieur : notre Conductrice de travaux d’Eiffage Provence Construction va notamment vous expliquer son rôle dans la construction du bâtiment pour les lots 2 et 4. Et là, vous vous dites kézako ? Pour comprendre, il faudra rester jusqu’à l’interview d’Anna Rouland !


Demain, le bâtiment ne sera pas fonctionnel s’il n’est pas « relié » d’une manière ou d’une autre au Centre de Cadarache par différents ombilics : adduction d’eau, gestion des effluents suspects, courants forts, fibre optique pour le réseau informatique et la téléalarme, bassin écrêteur des eaux pluviales… Pour tous ces sujets, et instruire les dossiers associés comme par exemple celui du défrichement de la parcelle, toute l’équipe projet du BIAM souhaite remercier chaleureusement la direction du Centre de Cadarache, Jacques Vayron, son Directeur et son équipe, mais aussi ses prédécesseurs, pour leurs accompagnements sans faille. Nos sincères remerciements vont aussi aux autres Chefs de projet, ou Chefs de département/service de Cadarache, qui comme Eric Boissonnard, Pascal Cornu, Patrick Baldit, Jérôme Risso, Claire Fèvre et d’autres réfléchissent avec nous à des pistes de mutualisation au bénéfice des projets dans un souci de saine gestion des deniers publics. Enfin, une mention spéciale pour nos collègues de la Maitrise d’œuvre que vous avez découvert dans des précédents numéros de nos newsletters, notamment Gilles Schmitt, Benjamin Autran, Sébastien Rogelet, Laurent Koljensik, qui œuvrent tambour battant, tous les jours pour bâtir cet ouvrage, dans le respect du coût et du planning. Dans les semaines à venir, ils seront en plus sur le pont, à tour de rôle, plusieurs week-ends par mois, pour que le CEA livre ce bâtiment en temps et en heure aux équipes de R&D, à nos tutelles et cofinanceurs. Un immense merci à cette talentueuse équipe de l’ombre. Merci également à tous les collègues du Service Technique et Logistique, des groupes courants forts et faibles de la DEN.

 
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Cyrille FORESTIER, Chef de projet "Construction du bâtiment du BIAM"

 

 

 

 

Notre bâtiment recherche sa couverture

    Le nuancier d'EQUITONE pour le bardage du bâtiment - "Crédit photo: Cyrille FORESTIER"

 

Avec la fin du génie civil, la grue jusqu'alors omniprésente dans le paysage de la Cité des énergies, a tiré sa révérence au début du mois d'avril.

Les nouveaux locaux de l'Institut de Biosciences et Biotechnologies d'Aix-Marseille (BIAM) commencent à se parer de leurs plus beaux atours pour vous séduire dans les mois à venir. Le choix des façades a été au cœur du sujet durant les semaines écoulées. D'abord ouvert à tous les vents avec sa structure en poteau-poutre, le bâtiment est maintenant recouvert de ses murs à ossature bois avec pare-pluie et pare-vapeur. Le bardage qui correspond aux façades visibles du bâtiment n'est pour l'heure pas encore posé. Pour les personnes récemment venues sur le chantier, vous avez pu apercevoir des échantillons de couleurs de ce bardage au niveau de l'entrée principale.

Le matériau retenu pour servir de bardage est l'Equitone de chez Eternit. Ce revêtement de façade, teinté dans la masse est un matériau composite naturel, composé exclusivement de ciment, de cellulose et de minéraux. Il sera visible sur l'ensemble de l'habillage du bâtiment, couleur carbone pour le bâtiment de recherche et c'est une teinte « taupe » qui couvrira le bâtiment de recherche et de développement.  

 

Retour sur la visite d’une soixantaine de salariés du Service Métiers et Conduite des Projets

 Visite du DPIE-SMCP du 1er avril - « Crédit photo : Claire FEVRE »

 
C’était une belle journée ensoleillée que ce 1er avril 2019. Non ceci n’était pas un poisson d’avril… Au programme de l’après-midi ? Une visite du chantier de construction du bâtiment du BIAM. Nos invités se sont parés de leurs plus belles tenues pour cette occasion. À savoir chaussures de sécurité, casques et chasubles… Une partie des équipes du Département des Projets d’Installations et d’Emballages (DPIE-SMCP) a ainsi été divisée en trois groupes de vingt pour pouvoir admirer les travaux déjà effectués. Au programme de la visite ? Le rez-de-chaussée ou certains s’y voyaient déjà en train de venir y prendre la pause-café. Le second étage ou les questions fusaient à propos de la vue des bureaux. Qui est l’heureux chanceux à avoir cette vue époustouflante ? Les plus téméraires ont également pu monter sur le toit, profitant ainsi d’une vue à 360° sur les contrées environnantes. Comme une impression de dominer le paysage ! La construction du bâtiment du BIAM est un enjeu commun. Chacun, à sa manière, vient y poser sa pierre à l’édifice.

  • Témoignage visite DPIE/SMCP

Parmi nos invités, Pascal Caron a accepté de témoigner suite à la découverte du chantier.  Pascal merci beaucoup !

 Pascal Caron : Chargé d’affaires électricité 
 « J’étais dans le groupe 1 pendant la visite du chantier. Avant d’entrer sur le chantier, les intervenants ont mis l’accent sur la sécurité en nous communiquant les règles à respecter. Ils ont bien veillé à ce chacun porte ses EPI, à savoir un casque, un gilet et des chaussures de sécurité. Lorsque je suis arrivé, j’ai pu constater que le bâtiment était en finition au niveau du génie civil. Même si le bâtiment était nu, à l’état de carcasse, notre guide (Laurine) a su nous aider à nous projeter. Elle nous a notamment bien expliqué la partie du bâtiment liée à la recherche et celle liée à la recherche et au développement en détaillant le rôle des différentes zones. Le financement de chacune d’entre elles étant affiché sur le panneau à l’entrée du chantier. Le défi technique est d’autant plus grand pour le BIAM qui a une forte contrainte temps ! En automne 2020, le bâtiment devra accueillir, dans sa salle de conférence, un congrès scientifique international. »
  • Témoignage visite BIAM/ IPM (Equipe Interactions Protéine-Métal)

 


                     26 avril 2019                                                      26 avril 2019                                                   02 mai 2019

« Crédit photos : Laurine DESCAMPS et Alicia JACOBS »

Parmi les visiteurs, deux des futures locataires du bâtiment ont décidé de prendre la parole. Laurie Piette et Virginie Chapon de l’équipe IPM occuperont une partie des locaux du deuxième étage avec deux autres locataires, à savoir l’équipe MEM (Microbiologie Environnementale et Moléculaire) et l’équipe LEMIRE (Ecologie Microbienne de la Rhizosphère). Laurie et Virginie, encore merci pour votre participation !

 

Virginie CHAPON : Chercheur en microbiologie environnementale au sein du laboratoire IPM
Laurie PIETTE : Technicienne en microbiologie environnementale au sein du laboratoire IPM
« La visite nous a permis de réellement voir à quoi le bâtiment allait ressembler. On nous avait présenté le bâtiment par le biais des plans, lors des réunions. Mais ce n'est pas la même chose. La visite s'est très bien passée. On a notamment été impressionnées par les volumes ! Le bâtiment est moderne. Ça nous change de notre bâtiment actuel.

Lors de la visite, on a eu plus de facilité à se projeter au rez-de-chaussée dans les espaces communs et dans le patio. On a été très agréablement surprises par le patio notamment par sa taille et la luminosité qui s'en dégage.
 
Concernant les laboratoires, on a plus de mal à s'y projeter notamment par rapport à la superficie des équipes. On sera 3 équipes regroupées au même étage, à savoir l'équipe MEM (Microbiologie Environnementale et Moléculaire), l'équipe LEMIRE (Ecologie Microbienne de la Rhizosphère) et la nôtre. Le regroupement des équipes est très positif au niveau humain. On aura beaucoup plus d'interactions qu'actuellement puisqu'on sera au même étage, contrairement à aujourd'hui où l'on est réparti dans différents bâtiments au sein du Centre. Le nouveau bâtiment va nous permettre une proximité avec les deux autres équipes. Cela aura également des avantages scientifiques. Il y aura une mutualisation du matériel avec des techniques communes. Cette proximité favorisera l'échange scientifique entre les différents acteurs présents dans le bâtiment. »

 

 

 

Interview d’Anna Rouland de la société Eiffage Construction Provence

 

  • Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Anna Rouland, j’ai 24 ans. Je suis conductrice de travaux chez Eiffage Construction Provence depuis août 2017.

 

  • Quel est votre rôle sur le chantier ?

J’ai la fonction de conductrice de travaux pour le lot 2 – Gros Œuvre et le lot 4 – Finitions. Je travaille sur le projet du BIAM depuis la préparation du lot 2, en avril 2018.

Durant la phase lot 2, j’ai géré l’évolution des travaux avec David Besenval, chef de chantier principal et Antoine Bouygues directeur de travaux principal. Ma fonction est de suivre l’avancement du chantier en m'assurant de la sécurité, la qualié, et en répondant aux demandes du client dans une enveloppe budgétaire. Pour le lot 4, il y a eu une première phase de consultation d’entreprises pour désigner les différents sous- traitants. Désormais, nous sommes en phase d’exécution où chantier où j’assure la coordination et le suivi des différentes entreprises. 

  

 

Anna Rouland, conductrice de travaux chez Eiffage Construction Provence - « Crédit photo : Alicia JACOBS"

 

  • Pouvez-vous nous expliquer le rôle d’EIFFAGE dans la construction du bâtiment du BIAM ?

Eiffage Construction Provence est titulaire du lot 2 et 4 sur le chantier BIAM.

Le 2 correspond au lot - Gros Œuvre, c’est-à-dire la réalisation de l’ensemble de la structure béton, des fondations aux acrotères. On y retrouve également le lot étanchéité, les ascenseurs et le pont roulant. Actuellement, nous en sommes à plus de 90% d’avancement. Il nous reste encore la réalisation de la charpente du local cuve ainsi que des escaliers métalliques. Le démarrage du lot 2 a commencé le 23 juillet 2018. Quant au lot 4, il est lui décomposé en cinq parties à savoir : les cloisons et doublages, les faux plafonds, la menuiserie intérieure, les peintures et les sols. Nous avons actuellement bien avancé en termes de cloisons et de peinture, les autres lots vont suivre dans le courant de l’année.

 

  • Quel est le plus gros challenge sur le bâtiment ?

Le plus gros challenge est d'assurer la coordination entre les différents lots, tout en respectant le planning. Il faut gérer à la fois, le phasage entre nos sous-traitants ainsi qu’avec les lots séparés des autres entreprises.

 

  • Peux-tu nous dire un mot sur l’égalité femmes-hommes prônée par ton entreprise ?
Eiffage Construction est une entreprise qui voit son effectif féminin augmenter d’année en année. Malgré les préjugés, le métier de conducteur de travaux n’est pas forcement masculin. Le fait d’être une femme permet d’apporter une autre vision en termes d’organisation et de management. Eiffage sait reconnaitre la performance de ses collaborateurs au regard de leurs qualités opérationnelles.

 

Chaque mois Frédéric LESCURE, notre référent HSE collecte des indicateurs quantitatifs liés aux conditions de travail et aux expositions professionnelles sur notre chantier. Ces données constituent un "tableau de bord". Ce reporting mensuel, régulier et systématisé est précieux car il rassemble les informations les plus utiles à l'amélioration de la prévention et de la connaissance des risques professionnels. Il participe aussi à l'évaluation de l'efficacité de leurs prise en charge par notre cellule HSE, composée de Frédéric, bien sûr, mais également de Cyrille FORESTIER (Chef de Projet) et d'Aurélie BRUNNER (Ingénieure Sécurité Projet).

 

Nos indicateurs HSE au 31 mai 2019

  • Nombre d’heures travaillées : 53 526

  • Nombre d’accidents sans arrêt de travail pour la victime : 3

  • Nombre d’accidents avec incapacité temporaire de travail : 2

  • Nombre de jours d’arrêt de travail : 8,5

  • Taux de Fréquence chantier : 0,37

  • Taux de Gravité : 0,16

On a franchi le cap des 50 000 heures travaillées sur le chantier depuis son commencement, en avril 2018 !

 

On continue les présentations… Avec deux nouvelles interviews ! Edition 100 % féminine !

Dans ce numéro, nous vous présentons Claudine DEMOL et Martine DEBERTRAND. Elles travaillent toutes les deux dans le domaine financier, plus particulièrement dans le traitement des commandes et des factures. Mesdames, merci pour votre participation !

 

    Martine DEBERTRAND (à gauche) et Claudine DEMOL (à droite) - « Crédit photo : Alicia JACOBS »

 

  • Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter ?  

 

 

Martine DEBERTRAND : Bonjour, je suis responsable de gestion dans le domaine achat au sein de l’Institut de biosciences et biotechnologies d’Aix-Marseille (BIAM) du CEA de Cadarache. Je m’occupe notamment du suivi des commandes concernant la Cité des Énergies et le règlement des factures.

 

Claudine DEMOL : Bonjour, je suis chef de bureau de la comptabilité fournisseurs au sein du Service Financier et Contrôle de Gestion (SFCG). Mes missions principales sont liées à la comptabilisation, le contrôle des factures, la mise en paiement ainsi que l'analyse et la certification des comptes.

 

 


CD & MD
: Nous travaillons toutes les deux en complémentarité. Martine monte les dossiers de justification en amont pour qu’ils soient ensuite présentés à Claudine avec toutes les pièces comptables pour être certifiées. 

 

 

  •  

 

  

 MD : Je travaille en amont de Claudine, je m'occupe de mettre en paiement les factures pour la Cité des Énergies. Les factures se payent automatiquement à échéance, c'est-à-dire 30 jours après la date de leur réception. Sauf pour les factures supérieures à 45 000 euros, mises en paiement manuellement avec une vérification faite par le service de la comptabilité fournisseurs, c'est-à-dire le service de Claudine.

 

CD : A partir des documents fournis par Martine, nous certifions le paiement de la facture et son bénéficiaire. Le rôle du comptable est de comptabiliser la facture, après avoir fait tous les contrôles règlementaires (adéquation avec la commande, vérification du tiers, des conditions de paiement, des coordonnés bancaires).

 

  • Quelles sont les qualités requises à l'exercice de vos métiers ?


MD : La rigueur pour que toutes les actions que j’effectue soient en phase avec la comptabilité et qu’il n’y ait pas d’écart.

 

 

 
CD
: Au niveau de la comptabilité, c’est la rigueur, la vérification avant de comptabiliser la facture. Il faut également être réactif. L’analyse est également importante pour voir d’éventuels dysfonctionnements.

 

  • Quel est selon vous, LE challenge de ce projet ? Le moment fort ? Votre attente ou votre meilleur souvenir ?

 

CD & MD : Le challenge de ce projet est lié à l’évolution de notre métier avec la dématérialisation. Si nos fournisseurs ont choisi de dématérialiser leurs factures, ils les déposent sur le portail gouvernemental Chorus. Elles sont ensuite traitées non plus à Cadarache, mais au CEA de Saclay, par le service S3C. Notre moment fort, c’était lors de la certification des paiements pendant la période d’arrêté des comptes. C’était un vrai travail à la chaîne, Martine préparait toutes les factures et les dossiers, avec Manuel Bruneau, le contrôleur de gestion du BIAM, qui bien qu’arrivé récemment, a fait un travail remarquable. Enfin, Claudine et son équipe, s’occupait de certifier l’ensemble des documents comptables Ce moment, nous a conduit à notre meilleur souvenir puisqu’on a réussi à produire les documents conformes, signés et dans les délais afin de réaliser la « remontées de dépenses 2018 » à la direction des Affaires européennes.  

 

 

Bye, bye la grue…

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépose de la grue - « Crédit photo : Thierry LAVERNOS »

Cette fois, la grue a tiré sa révérence le 20 mars et ce jalon marquait la fin proche du lot Gros œuvre. Depuis le 16 juillet 2018, cette grue marquait le chantier, en plein cœur de la zone de la Cité des Énergies. Il n’aura pas fallu plus de 2 jours pour qu’elle se retrouve couchée sur le flanc sur la parcelle et disparaisse du paysage. Au travers de ces quelques lignes, nous adressons un grand merci et un coup de chapeaux aux deux grutiers qui, tels des artistes, ont su par petites touches, monter pièce par pièce tous les éléments constitutifs du génie civil du bâtiment.

    

Des toits terrasses étanchés

L'un des toits terrasses du BRD étanché - « Crédit photo : Thierry LAVERNOS »

Plusieurs toits terrasses, précisément huit, couvrent les différentes parties du bâtiment. Ces toits plats sont équipés d'un isolant thermique qui protège du froid comme du chaud et d'une membrane d'étanchéité en asphalte. Alors qu'une de ces terrasses pourrait être mise à la disposition des salariés, toutes les autres supportent des équipements indispensables au chauffage-ventilation-climatisation du bâtiment : groupes frigorifiques, centrales de traitement d'air, exutoires… L'ensemble de ces gros équipements sera posé sur des massifs bétons qui émergent de l'étanchéité des toitures (cf en haut à gauche de la photo), ceci afin de limiter au strict nécessaire les percées de dalle en toiture. À ce stade, l'étanchéité des toitures n'est pas achevée : à terme, toutes seront intégralement recouvertes de gravier dont la fonction est de protéger l'asphalte des rayonnements ultra-violets du soleil. 

 

Livraison et pose des cuves à effluents suspects de 60m3

 

 

    Les cuves à effluents arrivent par camion, sont grutées et déposées au fond du local - « Crédit photo : Frédéric LESCURE »

Le bâtiment de R&D du BIAM n'est pas le seul édifice nécessaire au bon fonctionnement de l'Institut. Manque à l'appel, l'édicule, qui protégera le transformateur HT-BT du BIAM et le local cuve situé en aval du bâtiment principal, profitant de la déclivité naturelle du terrain. Ce dernier, sur deux niveaux, a été conçu pour recevoir dans sa partie basse, deux cuves à effluents suspects de 60m3 chacune. En effet, tous les rejets du bâtiment, hors eaux usées, convergeront vers ces cuves dont la surveillance sera instrumentée et permanente. Lorsque l'une d'entre elles sera pleine, des analyses chimiques et radiologiques (même si aucun radioélément ne sera rejeté dans ces cuves !) seront effectuées sur son contenu. Si les rejets sont conformes à la réglementation, alors ces effluents seront envoyés à la station d'épuration du Centre de Cadarache qui les traitera. Le 3 avril dernier, les deux cuves sont arrivées sur site et ont été délicatement posées au fond du local précédemment bâti et étanché. La construction du local cuve va maintenant pouvoir reprendre.

 

Première étape de la pose des façades : les murs à ossatures bois

 

 

Le bâtiment vu depuis sa face Nord, recouvert par les murs à ossatures bois - « Crédit photo : Thierry LAVERNOS »

Alors que le gros œuvre s’est achevé, c’est au tour du lot 3 – Façades de monter en puissance avec l’objectif de livrer un bâtiment « hors d’eau – hors d’air » d’ici l’été. Au début du mois de mars, les premières ferrures, destinées à fixer les murs à ossatures bois (MOBs) sont apparues sur le pourtour du bâtiment. Ces MOBs sont des cadres en bois massif qui intègrent une structure d’isolant thermique. Cette technique en ossature bois a permis une préfabrication en atelier, soit un gain sur le planning, en qualité de fabrication et sécurité. Mais aussi la pose en usine du pare-vapeur, de l’isolant et sur l’autre face, du pare-pluie. Ainsi, rapidement, ce sont des dizaines de MOBs qui sont apparus sur le chantier pour recouvrir le bâtiment. Les menuiseries les ont suivi de près, à tous les étages, notamment celles des fenêtres, qui avec l’arrivée des vitrages assurent peu à peu l’étanchéité de l’ouvrage. La prochaine étape consistera à poser sur les MOBs, le bardage décrit précédemment dans notre Une.

 

Et à l'intérieur du bâtiment alors ? 

Pose des chemins de câbles au plafond du R-1 dans le BRD - « Crédit photo : Cyrille FORESTIER »

 

Cela fourmille ! En effet, en commençant par le BRD, d'abord au (R-1), puis au (R+2), ce sont plusieurs corps d'état secondaire qui sont entrés dans la course. Les plaquistes déroulent des mètres linéaires de cloisons sur 4 à 5 mètres de hauteur selon les étages. Les peintres les suivent pour poser les bandes et passer les premières couches, notamment dans les locaux techniques, lesquels n'attendent plus que de voir s'installer les immenses armoires de distributions électriques. De même, dans les placards techniques, les réservations faites dans le béton se comblent peu à peu, avec la pose des gaines de ventilation, des clapets coupe-feu ou des chemins de câbles… Bref, tous ces compagnons travaillent d'arrache-pied, se croisent intelligemment et assurent dans un ballet réglé millimétré, permettant une progression des travaux à l'intérieur du bâtiment. Mais chut… De l'extérieur, il est difficile d'imaginer tout ça ! Contactez-nous pour le découvrir de vos propres yeux : cite-des-energies@cea.fr