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Cité des Énergies 2020 – Cinquième newsletter de construction du bâtiment du BIAM

Publié le 5 juin 2019

« Cet investissement inscrit au Contrat de Plan État-Région 2015-2020 est financé par l'État, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Métropole Aix-Marseille Provence, le Département des Bouches du Rhône et les Fonds Européen de Développement Régional »

 

 

  

 

Chers amis, chers partenaires,

Première newsletter de l'année 2019 et nous entrons quasiment dans la dernière année de construction du bâtiment ! Cette année mobilisera l'énergie de tous les acteurs du projet « Cité des énergies » :

  • Tout d'abord, celle des équipes du BIAM qui seront les premières bénéficiaires de ce projet. Dans moins de 18 mois, elles quitteront les murs qui les accueillent depuis plus de 50 ans à l'intérieur de la clôture du Cadarache pour prendre possession de ce nouveau bâtiment. L'accompagnement au changement se poursuivra toute l'année avec des visites sur site, la montée en puissance et la co-construction de nouvelles plateformes technologiques qui verront le jour dans le bâtiment de recherche et développement, la signature de nouveaux contrats de collaboration industriels associant nos collègues de CEA Tech PACA, la préparation du futur déménagement... autant de chantiers auxquels contribueront tous les personnels de l'institut durant l'année.

 

  • Celle aussi des équipes de maitrise d'ouvrage et de maitrise d'œuvre interne qui travaillent d'arrache-pied pour réaliser le tour de force de livrer ce bâtiment dans moins d'un an et que les premiers essais d'ensemble débutent au 1e trimestre 2020. Depuis le lancement du chantier, malgré quelques difficultés inhérentes à tout projet de cette envergure, la date de livraison reste conforme au planning décidé.

 

  • Enfin, celle de nos tutelles et nos partenaires qui nous accompagnent fidèlement depuis plusieurs années. Tous souhaitent promouvoir une R&D d'excellence dans un bâtiment conçu à ce dessein et au sein d'un territoire qui se veut le berceau du développement des énergies bas-carbone au niveau international.

 

Durant cette année, nous nous attacherons également à rendre plus visible et attractif ce projet. Le cycle des visites de chantier se poursuivra, un site web dédié au projet « Cité des énergies » sera ouvert pour présenter notre offre de R&D et nos atouts territoriaux, un appel à mobilité international sera lancé pour fédérer les compétences, un congrès international sera préparé...

A vous tous, les acteurs de ce chantier, de cette aventure humaine, j'adresse un immense merci pour le travail déjà accompli et, par avance, pour votre engagement dans celui restant. Je vous souhaite une lumineuse année 2019, riche en épanouissement personnel et professionnel, toute en « construction » pour l'avenir...

 

  Cyrille FORESTIER.jpgCyrille FORESTIER, Chef de projet du projet de construction

 

 

 

Retour sur la première visite grand public de l'année

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    Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »

 

Jeudi 31 janvier 2019, 14h30. Ils étaient une douzaine à avoir répondu présents à notre annonce de visite grand public du chantier de construction. Des personnels de plusieurs directions du CEA mais également des personnes issues de la société civile. Tous ont découvert le site grâce à une présentation générale menée par Cyrille FORESTIER, chef de projet, et à une visite guidée dans les dédales de couloirs encore exposés au vent...

 

Cette visite avait pour but de donner aux visiteurs l'opportunité de visualiser toute la dynamique qui sera créée entre ces murs : la répartition des laboratoires, la mutualisation des équipements, la transversalité des compétences, les possibilités de mises en œuvre techniques et expérimentales... Une immersion grandeur nature pour se projeter dans un espace de travail accueillant et performant, un lieu d'échanges et d'ambitions scientifiques.

Les grandes lignes des travaux de R&D qui y seront menés ont été expliqués et ceci était intéressant pour comprendre la chaîne de valeur mise en place, entre la Recherche Fondamentale et la Recherche Technologique.

 

La mention de la préparation d'un Congrès scientifique international en 2020 et la possibilité de pouvoir recevoir du public afin d'organiser des échanges sur des sujets scientifiques ouverts à tous (grâce à notre espace de réception) permettra au BIAM de devenir un lieu de conférences accueillant et propice aux échanges directs avec nos chercheurs.

 

D’ici là, à vos agendas : une nouvelle visite, ouverte à tous, sera organisée en mai. La date exacte vous sera annoncée dans notre prochain numéro !

 

Qu'en en ont-ils pensé ?

Parmi nos visiteurs, Marina SIPONEN et Gatien FLEURY ont accepté de nous livrer leur ressenti à l'issue de la découverte du chantier.

Marina et Gatien, merci beaucoup !

 

  • Marina SIPONEN est nouvelle arrivante au BIAM. Elle occupe le poste de responsable de la plateforme scientifique en Biochimie des protéines.
Bien qu'il n'y ait pour l'instant que des murs en béton, la visite du chantier du nouveau bâtiment du BIAM, s'est avérée très intéressante car on arrive à bien appréhender les espaces auxquels on aura accès dans nos futurs locaux. En tant que nouvelle recrue au BIAM, je vais être au service de plusieurs thématiques du BIAM ouvrir des perspectives à certaines équipes et mettre des connaissances en commun : c'est une mission très stimulante pour moi, particulièrement dans le contexte d'une restructuration de l'unité et notre emménagement dans ce nouveau bâtiment. Cette visite m'a aussi permis de comprendre concrètement comment notre regroupement sur un seul site, dans espace plus restreint certes, mais optimisé, ne peut qu'être bénéfique pour la communication, l'entraide et le partage scientifique.  De plus, ayant démarré ma mission dans l'installation actuelle, les avantages d'un regroupement dans un bâtiment neuf me sont d'autant plus visibles…  Il s'agit d'une grande opportunité qui se présente à nous, l'ensemble du personnel du BIAM, et qui en vue de la rapidité à laquelle le bâtiment est sorti de terre, se concrétisera très vite.

 

  • Gatien FLEURY est ingénieur à CEA Tech PACA. Il travaille sur une plateforme dédiée au développement des procédés liés à la culture et la valorisation de la biomasse microalgale.
La curiosité m'a amené à visiter le chantier du bâtiment BIAM, en construction à côté de notre plateforme. Après avoir subi en début de projet quelques nuisances liées d'une part à la réalisation des fondations et d'autre part à la réorganisation des accès à notre plateforme, le chantier s'intègre maintenant dans notre environnement sans nuisances notables. Du point de vue de l'organisation du chantier conduit conjointement par le CEA et Eiffage, j'ai été impressionné par la propreté de l'ensemble alors que c'est actuellement encore le gros œuvre qui est en construction ! Ça laisse augurer de très bonnes choses pour le déroulement du projet, d'autant que les personnes en charge du chantier semblent s'impliquer à fond pour qu'il soit un succès. Du point de vue de l'activité de notre jeune plateforme (dont la construction a démarré en 2012), le rapprochement géographique de l'ensemble des équipes du BIAM devrait faciliter les échanges avec des équipes complémentaires de celles avec lesquelles nous avons eu l'habitude de travailler jusqu'à présent. Je suis pour ma part impatient de voir l'achèvement du bâtiment qui représente une superbe opportunité pour accélérer le montage de projets communs avec les équipes du BIAM.


       

       

 

 

 

  

Marchés publics : (presque) tous les lots attribués

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Plongée dans ses études d'exécution, c'est l'équipe d'ARBONIS, marque du secteur bois de VINCI Construction France, qui est entrée en jeu sur le chantier. Acteur majeur de la construction, spécialisé dans la structure bois, en France et à l'international, ARBONIS cumule « savoir-faire charpentier » et expertise industrielle pour concevoir et réaliser des bâtiments intégrant le bois comme solution constructive partielle ou totale.

 

Dans une première phase, ARBONIS assurera la pose des murs à ossatures bois et des menuiseries comme les portes et fenêtres. À l'issue de cette première phase, en avril, le bâtiment sera enfin hors d'eau/hors d'air !

Une nouvelle étape débutera alors et ARBONIS s'attaquera cette fois à l'enveloppe de cette grosse boîte, à savoir les façades extérieures qui se présenteront sous forme de cassettes en aluminium laquées du plus bel effet... Mais nous vous détaillerons tout ça une prochaine fois !

 

De belles avancées quotidiennes grâce à des équipes travaux mobilisées qui tiennent le planning prévisionnel. Bravo à eux !

 

 

Intervention de l'UCAP et nos chiffres HSE de debut d'année

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Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »

Le mois dernier, Guy BRUNEL, Responsable de l'Unité de Communication et des Affaires Publiques (UCAP) du Centre de Cadarache, et Dominique DENIS, son adjoint, ont tenu une réunion d'information d'une heure auprès de salariés référents d'EIFFAGE, société en charge du Génie Civil du bâtiment.

 

Lors de cet échange, ils ont pu, chiffres et différents rapports à la clé, expliquer les enjeux de Recherche & Développement du Centre et la manière dont ce Centre maitrise et contrôle ses rejets gazeux et liquides dans l'environnement. Réaffirmant la priorité accordée à la sécurité des biens et des personnes, Messieurs Brunel et Denis ont ainsi exposé aux ouvriers intéressés par le sujet, des informations factuelles relatives à la radioprotection des personnels, à la gestion des situations en cas d'accident, aux contrôles mis en place par l'Autorité de Sûreté Nucléaire, aussi appelée « Le Gendarme du Nucléaire »... 

 

Cette réunion d'information s'est achevée par une série de questions/réponses très instructives pour tous les participants.

 

Nos indicateurs HSE au 1er février 2019

  Nombre d'heures travaillées : 32 044

  Nombre d'accidents sans arrêt de travail pour la victime : 3

  Nombre d'accidents avec incapacité temporaire de travail : 2

  Nombre de jours d'arrêt de travail : 8,5

 

  Taux de Fréquence chantier : 0,62

  Taux de Gravité : 0,27

 

On continue notre tour de table

Avec la fin du lot Génie Civil, entrerons en scène très prochainement les corps d'état secondaires, indispensables au bon fonctionnement de ce nouveau bâtiment. Parmi eux, depuis de nombreux mois, des membres de l'équipe, spécialistes des courants forts, se mobilisent pour préparer leurs actions. Encore une fois, il est indispensable de le rappeler : sans eux, cette belle aventure ne serait pas ce qu'elle est !

Dans ce numéro, nous vous présentons donc, Patrick EUSTACHON et Émeric ROQUEBERT.

 

Messieurs, merci pour votre expertise et votre bonne humeur à chaque jalon de ce projet !

 

  • Patrick, Émeric, pourriez-vous nous présenter vos services ? 

 

Patrick EUSTACHON : Je suis chargé d'affaires en ELECTRICITE courant Fort pour les projets et travaux au Service Métiers et Conduite de Projet du Groupe Électricité au sein du Département DPIE.  Nous sommes 11 chargés d'affaires pour gérer tous les projets et le Contrat Global de Service 63 kV qui vous procure la lumière de tous les jours.   

J'ai commencé à travailler sur le projet du BIAM en phase d'Avant-Projet Sommaire (APS) en 2016 et dès que le projet a été validé, j'ai poursuivi le travail jusqu'à la phase de conception, lancement des appels d'offres et attribution des marchés. En quelque sorte, j'ai établi les missions du MOE pour nos marchés d'électricité en collaboration avec les collègues du STL.

Aujourd'hui, je pensais prendre du recul sur ce projet bien lancé mais m'y suis replongé pour valider en grande partie les études d'exécution du groupement intervenant en CFO. J'interviens sur les points techniques de conception et essaye de trouver les bons compromis pour faire avancer le projet.  Heureusement qu'un collègue comme Emeric me donne la main pour pallier à ces moments de surcharge et échanger sur les problèmes rencontrés.

 

Emeric ROQUEBERT : Également chargé d'affaires en électricité courants forts dans le même groupe que Patrick, je travaille principalement sur le Contrat Global de Service. J'essaye en parallèle de soulager Patrick pour valider les études d'exécution, de façon à tenir des délais de visa raisonnables, compatibles avec le planning du chantier. Le travail à deux nous permet de maintenir une réponse aux entreprises pendant les surcharges ou les éventuels déplacements et congés.

 

  • Quels sont vos apports dans cette conception en maîtrise d'œuvre interne ?

 

PE :  Nous assumons nos études de conception et je pense que nous sommes réactifs. C'est un fonctionnement que j'ai toujours vécu au Groupe Électricité avec l'ensemble des travaux que j'ai pu mener sur le Centre. Travailler avec mes collègues du STL est un plaisir.

 

     

ER : Le fonctionnement est également similaire à ce que j'ai pu connaitre dans une autre vie. Mais travailler avec Patrick et Laurent KOLJENSIC (Chargé d'affaires au STL) m'amène un autre éclairage sur cette mission de MOE : il ne s'agit plus de livrer un bâtiment et de passer à un autre projet, mais de livrer un ouvrage que nous, ou des collègues, devrons exploiter pendant 40 à 50 ans. La vision n'est pas exactement la même, et les choix doivent intégrer cette dimension temporelle. 

 

  • Comment s'articule votre complémentarité dans les actions à mener ? Qui fait quoi ? 

 

PE : Émeric, Laurent KOLJENSIC (du DSTG/STL) et moi sommes très complémentaires. Emeric commence à prendre ses marques sur le projet et comme moi, il pourra traiter l'ensemble des lots CFO, que cela relève du poste et de ses raccordements HT/BT (lot 6B et C) ou des travaux « BT » (lot 6A). On travaille en équipe avec Laurent qui sera davantage sur le terrain, pour le suivi de l'exécution.

 

  • Quel est, selon vous, LE challenge de ce projet ?

 

PE et ER : Le challenge de ce projet est de terminer dans les délais et comme d'habitude de limiter les travaux supplémentaires !!! Et bien entendu qu'à la mise en service, les lumières de la salle de conférence brillent en plein HIVER sans que le transformateur du poste HT/BT ne s'écroule !

 

De belles avancées à finaliser : on est dans le bon timing !

Depuis la dernière newsletter de décembre 2018, le bâtiment s'élève aujourd'hui sur l'ensemble de ses niveaux, signe que la phase de génie civil (lot de travaux porté par la société EIFFAGE) arrive à son terme.

Vu depuis le Nord, côté Bâtiment de Recherche et Développement, l'ouvrage se développe maintenant sur 4 étages, du (R-1) au (R+2), sans compter l'édicule du monte-charge du (R+3) qui culmine au-dessus de l'ensemble.

 Crédits photos de cet article : Cyrille FORESTIER, CEA

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Au (R+1), l'impressionnant plateau technique qui accueillera les phytotrons pour la culture et le conditionnement des plantes est apparu, de même que le laboratoire de toxicologie ou celui pour étudier le devenir de nanomatériaux dans l'environnement. À l'opposé, au (R-1), les réseaux sous-dallage sont enfouis, la dalle coulée et les premières cloisons se font jour.

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Vu depuis le Sud, côté Bâtiment de recherche, tous les volumes des futurs laboratoires qui ceinturent le patio, les bureaux des équipes en façade et les pièces communes aux équipes placées au cœur du bâtiment sont présents.

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À ce stade, dans l'attente des façades extérieures, des cloisons et des faux-plafonds intérieurs, ce sont une succession de volumes impressionnants, pleine hauteur, qui rythment le parcours lorsque le visiteur chemine dans le bâtiment.

 

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Simultanément, dans cette phase de finalisation du génie civil, et pour préparer l'arrivée de tous les autres lots de travaux, toutes les réservations mises en attente dans les planchers ou les voiles bétons sont ouvertes pour permettre les traversées d'un étage à l'autre, des gaines de ventilation, des lignes de courants forts et faibles... Ainsi, quelques « pièges » au sol ponctuent les couloirs, pièges bien évidemment sécurisés pour éviter toute chute d'un étage à l'autre...

 

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Profitant de la topologie du terrain, en aval du bâtiment principal, c’est un bâtiment annexe abritant notamment le local cuve et les locaux d’entreposage des déchets qui est sorti de terre.

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En juillet 2018, la société VALERIAN qui avait à sa charge le terrassement de la parcelle avait laissé place à la société EIFFAGE pour le génie civil. Petit retour vers le futur, en ce début d’année 2019, c’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé les équipes de VALERIAN. Dans cette seconde étape, l’équipe VALERIAN s’est attachée à créer l’ensemble des remblais périphériques autour du bâtiment et à monter les murs de soutènement, dits murs gabions, qui au-delà de l’aspect purement esthétique de la pierre, s’opposent à la poussée du terrain. A l’issue de ce travail, le bâtiment commence réellement à s’intégrer dans son environnement immédiat.

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L'équipe VALERIAN nous rejoindra une dernière fois en fin de projet pour la réalisation des voiries.

Durant le mois de mars, le lot génie civil s'achèvera complétement et le challenge de démonter la grue placée au milieu du patio devra être relevé. Il sera alors possible d'initier l'aménagement paysager du patio, au cœur du bâtiment, qui sera aussi un lieu de vie pour les salariés. Simultanément, les travaux du lot 3 façades débuteront par la pose des murs à ossature bois. C'est la société ARBONIS qui sera en charge de ce lot, et qui dans une seconde phase aura la responsabilité de poser le bardage du bâtiment, c'est à dire l'habillage superficiel extérieur qui lui confèrera toute l'esthétique et l'intégration environnementale souhaitée par l'architecte, F. PERASSO.